Journal d’Australie
9 - Retour à Sydney
29 juin 1998
Réveil à 7:00, petit déjeuner, je trouve un chauffeur sympa qui me dépose en centre ville.
Alice Springs est une petit ville, j’achète un ticket de bus vers l’aéroport, et me balade dans des galeries d’art aborigène pas très intéressantes.
J’attrape le bus et le sourire d’un enfant aborigène, je jette un coup d’oeil à la chaîne des Mac Donnel ranges. Il y a un long pont au-dessus d’une large étendue de cailloux, où une rivière doit couler de temps en temps.
Cette fois-ci, je ne vole pas en première classe, il faudrait même que je paye si je voulais boire de l’alcool :)
À Sydney, je prends la navette de l’aéroport pour revenir à la maison, et je fais des courses dans Oxford Street pour récupérer du tissu pour des taies d’oreiller et quelques autres petits trucs.
Avec mon amie, nous allons déguster une « pie » (tourte) avec de la purée et de la sauce « gravy » chez Harry’s Café de Wheels, à Woolloomooloo. C’est un van près du quai, vous mangez debout à côté du van les délicieuses tourtes à la viande surmontées de purée ou de petits pois, et de sauce. J’adore !
Ensuite direction King’s Cross, et nous allons vers le magasin de glaces Néo Zélandaises… fermé ! Alors nous prenons des glaces Danoises à la place… Nous croisons des amis, et allons dans un bar où l’un des colocataires nous rejoint, autour de quelques bières (Tooheys Old et Caffrey’s)
Encore une nuit avec un chien dormant sur la couette…
30 juin 1998
Je commence à faire mes valises, et je marche pour aller chercher un boomerang pour mon frère, je vérifie l’horaire du vol de retour, et je laisse mes photos panoramiques à développer… Je me fais plumer !
Et puis je prends le bus vers Balmain, m’y balade, déguste un muffin et un chocolat chaud, et retourne à Circular Quay en ferry. Encore des courses, et retour par Oxford Street pour acheter des fleurs.
À 7 heure, nous partons pour mon dîner d’adieu. Il a lieu à Habibi’s, un restaurant turc, nous avons un grand banquet entre amis, et terminons la soirée par une bière au Courthouse Hotel.
1 juillet 1998
C’est la fin… Je finis mes valises le matin, et vais en centre ville poster un colis de photos et de bouquins, et récupérer mes panoramiques. Mmmmm… ils ont été pris avec un appareil jetable, ça n’est pas terrible.
Et puis, une autre visite à The Australian Hotel, une salade au kangourou fumé et une Burragorang Bock… Je rencontre trois ouvriers du bâtiment en grève. Quelques bières, et une offre pour rester deux jours de plus !
Ooops ! J’essaie de marcher droit vers le quai, et je prends le ferry vers Manly, avec un roulis impressionnant quand nous passons au large des vagues du Gap, une courte visite sur la plage. Je dis au revoir aux surfeurs et je rentre au couchant, avec un étrange ciel bleu et blanc au-dessus de la ville.
J’attrape un bus vers la maison, il commence à être tard. L’un des colocataires nous conduit à l’aéroport. Un hamburger et…
Au revoir… :(
L’avion est en retard… L’embarquement se fait en retard… Direction Melbourne, un peu plus d’attente…
Je suis assise à côté de deux sexagénaires sympathiques qui retournent vers leur Angleterre natale pour « la dernière fois »… et pour la première fois en 40 ans pour lui.
Nous survolons Uluru pendant la nuit, et puis allons vers Derby et Kuala Lumpur. Nous sommes en retard… Ça ne va pas le faire…
Ça ne le fait pas. L’avion arrive 20 mn après le départ de celui qui partait à Paris. Je suis redirigée sur un vol Air France, et grâce à l’organisation de l’aéroport, je passe sans m’enregistrer. Le nouvel avion est aussi en retard…
J’en profite pour déguster un chocolat Viennois, je me fais avoir quand je change 20USD, je téléphone à la maison, j’arrange mon hébergement à Paris, j’achète des chocolats, et je saute dans l’avion, enregistrement au dernier moment. Mauvaise idée !
Quand j’arrive à Paris, pas de gros sac… Je dépose une réclamation et je quitte l’aéroport pour aller chez des amis…
Je l’attendrai une semaine et le tiendrai pour perdu, pour recevoir juste après un coup de téléphone m’annonçant qu’il va être livré chez moi. Le vin Australien n’a pas aimé le long séjour dans un hangar à Vienne en plein été.