Journal d’Australie

6 - Cap Raoul & Hobart

29 mars 2003

Cap Raoul On se lève de très bonne heure, 6:30 en fait, et on part en bus au point de départ de la marche vers Cap Raoul, dont le nom vient du pilote du bateau La Recherche. Un kookaburra se fout de nous quand nous commençons la marche. Montée dans la forêt d’eucalyptus, arrivée à un point de vue en haut d’une falaise, vue vers South Bruny Island, et on repart dans la forêt, une grande descente parmi les arbres moussus, vers un point plus bas de la falaise. Sur ce plateau, une étrange végétation grise et desséchée vue du dessous, là ou nous passons, et verte sur le dessus (ce sont en fait des sheoaks) ; puis du maquis.

Cap RaoulCap RaoulVers le bout du cap, il y a une étendue d’eau qui bruisse de grenouilles.

Tout au bout, la falaise est encore haute, très découpée. Belle vue, Tasman Island, l’anse de Port Arthur à gauche, celle de Hobart à droite. En face, l’Antarctique…

Cap Raoul Un détour pour apercevoir les otaries en bas de la falaise, et il ne reste qu’à revenir sur nos pas. Dur pour les jambes ! En revenant au point de vue, la pluie, car la falaise est dans les nuages.

On reprend le bus, en passant par Nubeena, le tour de Norfolk bay, et on s’arrête à Eaglehawk Neck’s café. Très bon gâteaux et des musiciens de blues style années 20 (The mallee roots, je crois), très sympa. Ensuite route vers Hobart, au revoir tout le monde, fish and chips et puis tour du port la nuit, photos

30 mars 2003

HobartDimanche à Hobart. On commence par Machine Laundry Cafe (café et laverie à la fois) : on lave le linge et on prend le petit déjeuner au soleil dehors, très bonne idée… C’est situé à Salamanca Square, une zone piétonne près du port.

On trouve un café internet sympa, Mouse on mars, où je grave la deuxième fournée de photos (beaucoup moins cher que chez un photographe). Retour à l’hôtel, puis on cherche à atteindre Moorilla Estate pour manger.

Réserver : pas de prob’
Y aller : bus car pas de ferry le Dimanche
Quel bus ? : aller en centre-ville, tout est fermé, chercher désespérément quel bus…
Tiens, on a changé d’heure dans la nuit, heure d’hiver.

HobartOn demande à un local, il nous signale un bus qu’aucun panneau ne mentionne…
Qui finit par arriver, on monte, reste à savoir où descendre…
Moorilla estate On trouve (on stresse), on arrive, on mange en goûtant des vins. Assez ordinaires, un riesling, un chardonnay, un pinot noir. Fort et épicé, un cabernet sauvignon, surprenant, un sauvignon moelleux botrytisé.

Botanical gardens On revient bourrés, en bus… on marche jusqu’aux jardins botaniques. On y croise nos covoyageurs des derniers jours. Il y a une pièce avec la flore de l’île Macquarie (bien au sud de la Tasmanie), il y fait 7°C.
Il y a aussi une sculpture en bois (fontaine sans eau) en hommage aux explorateurs français qui ont cartographié la Tasmanie avec les expéditions comme celles de La Recherche et L’Espérance (parties à la recherche de La Pérouse en 1791-1794) et de Nicolas Baudin en 1802. L’un d’entre eux est Huon de Kermadec, un breton, capitaine de L’Espérance, qui a laissé son nom dans pas mal d’endroits entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

On revient à pied, on cherche à manger…
Dodo, demain 6:30 !