Journal d’Australie
3 - Sydney en décalage horaire
4 - Côte est de la Tasmanie
26 mars 2003
Départ tranquille le matin pour l’aéroport, vol sur Boeing 717 ou 727, on voit des feux de forêt dans les eucalyptus. Notre sympathique voisin est un musicien de jazz Tasmanien.
Navette du tout petit aéroport de Launceston à l’hôtel. Ensuite on part en repérage, on cherche et trouve un photographe pour graver les photos engrangées depuis le début du voyage, une bibliothèque pour envoyer des mails. On prend un petit capuccino dans une brûlerie sympa, et on fait une séance lavomatique à l’hôtel. Un papy sympa nous fait la causette, des dames un peu hystériques ont laissé un mouchoir en papier pendant le lavage dans une machine, on ramasse les nombreux morceaux.
On repart vers le restaurant Hallam’s waterfront, le long de la rivière Tamar du côté de Cataract Gorge. Les poissons (flathead et trevalla) et les fruits de mer sont excellents, les vins aussi, et les desserts sont à la hauteur. Très bon restau ! Le serveur nous repère, il parle français car il a étudié la cuisine en France.
On revient à pied le long de la rivière.
27 mars 2003
Après une nuit un peu difficile (le matelas est tellement mou que le lit fait trampoline dès qu’on bouge un peu), on attend le car qui doit nous emmener faire un tour de Tasmanie en petit groupe. Il arrive avec dedans une guide branchée sur 100 000 Volts. Houla.
On fait le petit tour de la Cataract Gorge, c’est un endroit très joli, j’aurais bien aimé prendre plus de temps et voir le barrage et la power station.
Ensuite route, mangé sur la plage de Friendly Beaches, route encore vers la péninsule de Freycinet. Ballade au pas de charge près du Mont Amos, on passe un col et puis on redescend vers la plage. Là, on nage, et je vois quelques poissons : un plat au fond, un long avec des pectorales qui vibrent (syngnathe ?), un « normal ». L’eau est bleue transparente, avec quelques mètres de visibilité, le sable tout blanc. Bien sûr, nous sommes les seuls avec la Japonaise du groupe à nous baigner, les autres nous prennent pour des fous (après tout c’est l’automne et l’eau est à peu près à 18°C).
On remballe vite et on refait le chemin à l’envers (emploi du temps serré), ouh les cuisses…
Ensuite re-route, on repart vers le nord, on arrive à Bicheno et on s’installe au motel, puis on mange et une fois la nuit tombée on va voir les manchots pygmées (fairy penguins) rentrer à leur nid.
On a plein d’infos sur ces petits gars par le guide qui semble s’y connaître (il parle manchot deuxième langue et sait reconnaître la voix des mâles et des femelles, qui sommes nous pour vérifier), c’est intéressant.
Les manchots pygmées vont à 60 m de profondeur et n’ont pas de problème pour rester 45 secondes en apnée dans l’eau, ils font du 10 km/h, 20 km/h en pointe sous l’eau. Ils nichent et se reproduisent à terre.
Les étoiles sont très visibles, on voit Orion et la Croix du Sud.