Journal d’Australie

Jardin Chinois de l’Amitié3 - Balades en ferry & Galerie d’Art

9 juin 1998

Je prends le ferry vers Darling Harbour, m’y promène, goûte de la cuisine japonaise, je trouve une boutique d’art aborigène dont les propriétaires sont aborigènes au centre commercial (elle s’appelle Gavala). Et puis je découvre le Jardin Chinois de l’Amitié, un labyrinthe joliment construit, avec beaucoup de jolies vues dans un jardin clos. De temps en temps votre regard s’échappe suffisamment pour que vous vous rappeliez que vous êtes proche du Central Business District (le centre des affaires).

Cascade L’entrée du jardin comporte beaucoup de constructions, et le fond plus de végétation. Un mur des dragons représente le dragon rouge du Guangdong et le dragon bleu du New South Wales. L’eau est omniprésente, totalement calme ou en cascade, traversée par de nombreux ponts.

Ouverture ronde Les bâtiments ont de nombreuses ouvertures pour cadrer le paysage, avec des formes variées : ronde, octogonale, en forme d’arche

Je goûte du thé Poh Erh à la Maison de Thé, accompagné de gâteaux chinois. Puis je m’en retourne, traversant Chinatown pour rentrer en centre ville à pied.

Lignes de ferry10 juin 1998

Je marche vers le supermarché, en emmenant le chien de mon amie en promenade. Et puis je décide de profiter au maximum du dernier jour de ma « blue weekly travelcard », la carte de transports hebdomadaire…
Pont Harbour bridge vu d’un ferry Je commence par un tour en bus vers le centre ville, ou je rencontre mon hôte, nous mangeons des fish and chips au « food court » que j’ai découvert le premier jour (les « food courts » sont une très bonne idée, ils rassemblent divers vendeurs de repas à emporter autour d’une grande zone où on peut s’asseoir pour manger sans dépendre de l’un des endroits où on a acheté les plats). Ensuite, direction Circular Quay. Je commence avec un tour de ferry vers l’ouest, vers Woolwich, plus au fond de la rade, en passant sous le pont Harbour Bridge. Des vieux entrepôts sur pontons sont en train d’être rénovés de l’autre côté du pont. Il y a aussi de très jolies maisons sur la côte, où le bord de l’eau est très escarpé, avec un bateau « garé » au fond du jardin.

Je retourne à Circular Quay, et je prends un autre ferry vers Rose Bay (vers l’est cette fois). À Double Bay, un immeuble intéressant : vous vous garez sur le toit, au niveau de la rue, et puis vous descendez vers votre appartement avec vue sur la baie. À Rose Bay, il commence à pleuvoir, je trouve d’où viennent les hydravions qui survolent le centre ville.

J’attrape un bus vers Watson’s Bay, encore un endroit très sympa. Le soleil se couche et la pluie tombe sur le centre ville et le CBD. Je me fais tremper, rentre en bus et suis de nouveau trempée pendant que j’attends le ferry pour rentrer en ville, pour envoyer une liste de courses avec une arrière-pensée de cuisine française à la mère de mon amie.

Début de journée lent…
Je vais en ville pour trouver un cadeau particulier pour un ami fan d’Australie et de ski : des cartes des pistes de ski Australiennes, que je trouve au magasin Map World sur Pitt street, où je remarque aussi un rideau de douche avec une planisphère centrée sur l’Australie. C’est intéressant de voir une autre mise en page de cette carte.

Vieil hôpital de Sydney Je continue à me promener à travers la ville, en passant par des parcs où des ibis se nourrissent, jusqu’à l’Hôpital de Sydney et Martin Place, et puis à la Galerie d’Art de Nouvelle Galles du Sud. Il y a une exposition temporaire très intéressante sur l’artiste Aborigène Emily Kame Kngwarreye, titrée « Paintings from Utopia ». Parmi les oeuvres de l’exposition permanente, quelques bons concepts contemporains, une peinture de boeufs Écossais dans la montagne, avec la brume qui se lève. L’entrée de ce musée est gratuite !

Nous sortons le soir, avec un verre à l’hôtel Sheraton on the Park, et puis nous allons dans une boite où la chanteuse Kelly Llorena donne un mini-concert pour lancer son nouveau CD.